miércoles, 29 de agosto de 2007

Thiaroye gare:Historique d un territoire oublié(part 1)


Un des quartiers les plus populaires de Dakar Thiaroye gare a été crée vers les années 1900 (certains avancent la date de 1915) Il est constitué d'un ensemble de sous quartiers parmi lesquels Médina Thiaroye Gare 1 tristement célèbre sous le nom de "Khouroumbouki". Médina Thiaroye gare 1 ne comptait qu'une vingtaine de maisons avec Madické Thiam comme premier délégué de quartier. C'est avec l'implantation du camp Militaire Faidherbe de Thiaroye, au cours de la seconde guerre mondiale plus précisément en 1941, qu'il y a eu une occupation irrégulière des terres par la population alentours. Historiquement, l'apparition du phénomène de la prostitution à bon marché et à grande échelle est étroitement liée à l'existence d'unités de cantonnement militaire. En effet la création de ce camp appelé à l'époque coloniale "Dépôts d'isolés coloniaux" a entraîné dans les abords immédiats, l'apparition d'une prostitution défiant toute concurrence et qui semble t-il, serait le fait des femmes nécessiteuses qui faisaient de cette activité un moyen de subsistance. Les dépôts d'isolés coloniaux seraient pour les soldats un lieu d'attente d'une décision des autorités militaires supérieures (affections voire libérations). Ainsi donc la devise de ses soldats était "le fusil, les femmes, la mort". Les femmes venues d'horizons divers se sont installées aux abords immédiats de la caserne dans les environs de l'ex-camp des Sapeurs Pompiers Thiaroye.
Les habitants de Thiaroye ayant refusé de les loger, elles ont fait construire des cases. Toutefois le termes "khouroumbouki" aurait été vulgarisé par Ama Mar, prostituée Toucouleur à travers une chanson que faisait ses courtisans. La chanson qui disait "Khouroum Mbouki, Pikine, Yeumbeul" était accompagnée de battements d'une calebasse. Ama Mar aurait vendu sa case à Khary Mboup qui, à son tour l'a vendu à Déthié SOW. De déplacement en déplacement, ce lieu de prostitution qui recrutait sa clientèle la plus régulière parmi les soldats, s'est finalement fixé derrière la route dénommée Tally Diallo. Perdu entre quatre ruelles au milieu de Thiaroye, Médina Thiaroye où Khouroum Mouki est très célèbre à travers le Sénégal. Peu de gens sont en réalité en mesure de le localiser géographiquement,
à telle enseigne que certains n'ont pas hésité à parler de fiction ou de quartier fantôme. Il n'en est rien, Khouroum Mouki a bel et bien existé. Las de vivre un calvaire qui n'en finissait pas depuis des années, les jeunes du quartier, organisés en comité de vigilance, sont passées à l'action le 8 mai 1986 : documents sur les origines de Sante Yalla et ont chassé les prostituées, scellé les chambres de passe disséminées dans le quartier, démoli " les maisons de passe" en bois traqués les tenants de débits de boissons alcoolisées et les délinquants.
Le nom de Santa Yalla (ex Médina Thiaroye Gare 1 découle du déguerpissement de Khourou Mbouki, un secteur du quartier, une sorte de "principauté locale" vouée autrefois au commerce de chair, de l'alcool de la drogue. Son nom de baptême "Santa Yalla" signifie"rendre grâce à dieu". Un hymne de remerciements à dieu; un ouf de soulagement populaire suite à l'assainissement des mœurs entrepris par les jeunes. L'ASC du quartier, créée dans ces circonstances la même année et portant le même nom que le quartier celebre chaque année l´ anniversaire de cet événement historique digne d´une vraie citoyenneté.
source :archives des anciens du village

Pedophilie:le co-locataire abusait d´une fillette de 4 ans



Une dame du nom de N.F.Sonko a déposé une plainte au niveau du commissariat de Pikine contre son co-locataire. Selon les déclarations de la plaignante, le suspect profitait de ses absences pour abuser de sa fille, âgée seulement de quatre ans. C'est parce que la petite fille se plaignait de douleurs atroces au sexe, que sa mère a pu savoir ce qui lui était réellement arrivé. Après avoir consulté un médecin, la dame s'est alors rendue à la police pour que justice soit faite. Cependant, le mis en cause dans son interrogatoire a nié tous les faits qui lui sont reprochés. Il a déclaré aux enquêteurs que la plaignante était une femme de mœurs légères, et qu'elle voulait seulement se venger de lui, car il n'avait pas répondu à toutes ses avances. Mais cela n'a pas empêché que le suspect soit déféré au parquet, vu tous les indices qui favorisent son inculpation.
Encore une histoire de pédophilie au commissariat de police de Pikine. Cette fois-ci, il s'agit d'un homme, du nom O. Hanne, qui aurait abusé de la fille de sa co-locataire, âgée seulement de quatre ans. Selon les déclarations de la mère de la fillette, l'homme en question profitait de son absence de la maison pour abuser de la petite. Ces agissements malveillants duraient depuis presque un bon moment. La plaignante, nommée N. F. Sonko, n'avait pu constater les faits qu'un soir où sa fille N. M se plaignait de douleurs atroces au niveau de son sexe. Ce n'est qu'après avoir été bien bastonnée qu'elle raconta à sa mère que c'était leur co-locataire O. Hanne qui l'avait blessé, après lui avoir mis son doigt au vagin. Et ce n'était pas la première fois qu'elle agissait de la sorte avec elle. Il la faisait venir fréquemment dans sa chambre. Étant stupéfaite devant les déclarations de sa fille, la dame N. F. Sonko a conduit sa fille le lendemain même dans un centre de santé où le médecin-chef de ce dudit service lui a délivré un certificat médical après examen. C'est ainsi que la dame s'est rendue au niveau de la police de Pikine avec le certificat médical joint à sa lettre de plainte. Au niveau du commissariat, les enquêteurs ont entendu la fillette en présence de sa mère. Elle a affirmé que le suspect abusait d'elle depuis longtemps, et toujours en l'absence de sa mère. Elle n'avait jamais rien dit parce que ce dernier lui offrait de l'argent, et lui demandait à chaque fois de se taire. Ce n'est que sous les menaces de sa mère qu'elle avait tout révélé. Cependant, le mis en cause, dans son interrogatoire, a nié tous les faits qui lui ont été reprochés. Il a déclaré que la plaignante l'accusait à tort, car elle voulait se venger de lui. Selon ses dires, la dame N. F. Sonko, qu'il dit être une femme de mœurs légères, lui avait fait des avances auxquelles il n'a jamais répondu. Elle voulait qu'il lui offre de l'argent, comme il le faisait avec les autres filles qu'il fréquentait. Donc, cette dernière veut simplement lui créer des problèmes, car il refusait d'être avec elle, et de lui donner de l'argent. Il a reconnu que la fillette venait dans sa chambre, mais comme tous les autres enfants pour prendre les pièces qu'il leur offrait. Il a ajouté que tout ce qu'a pu dire la petite, a été fait sous l'influence de sa mère. Malgré sa persistance à nier les faits, et vu tous les indices graves de nature à favoriser son inculpation, le nommé O. Hanne a été déféré au parquet où il devra s'expliquer mieux pour s'en sortir.